Phytobiome : développement de bio-intrants

L’augmentation du prix des engrais de synthèse et la pression sociétale pour une réduction de l’utilisation des pesticides placent l’agriculture dans une situation de plus en plus difficile. Dans ce contexte, les agriculteurs du groupement cherchent à améliorer leur autonomie et à réduire leur dépendance aux intrants. Bien qu’ayant déjà diminué l’utilisation des intrants de synthèse grâce à des leviers classiques (allongement de la rotation, services d’avertissements, réduction de dose), ils ambitionnent d’aller plus loin.

L’intérêt des agriculteurs du groupement s’est donc orienté vers l’utilisation de bio-intrants tels que les extraits de compost, les extraits végétaux et d’autres biostimulants. Ces solutions permettent une réduction des charges dans un premier temps, mais aussi de sécuriser la transition vers un agrosystème économe en intrants. Néanmoins, l’emploi de bio-intrants nécessite l’appropriation de nouvelles connaissances, car leur efficacité est conditionnée par la rigueur de préparation et le respect de bonnes conditions d’utilisation. C’est pourquoi, les agriculteurs du groupement ont évoqué le besoin d’un accompagnement spécifique.

Les objectifs du GAA sont donc :  d’accompagner les agriculteurs à l’utilisation des bio-intrants, de valider de nouveaux itinéraires techniques sur les fermes, et de développer une expertise commune. En parallèle, des agriculteurs du GAA se réunissent pour la création d’un atelier mutualisé de production afin de lever les freins liés à l’accès aux bio-intrants. La coopérative permet ainsi de pérenniser les connaissances coproduites.